Sur Facebook, une page dénommée Vision Magazine a publié la photo prise la nuit et montrant une vue sur une ville avec ses immeubles et ses routes.
« Ce n’est ni Dubaï, ni Paris, ni Stockholm. Ici, c’est le Togo (BÊ-KPOTA) », peut-on lire de la légende qui accompagne la photo. BÊ-KPOTA est un des quartiers de la Commune du Golfe 1, dans la capitale du Togo, Lomé.
La même photo a été publiée par d’autres utilisateurs sur la plateforme (1,2,3,4,5).
En effectuant une recherche inversée d’images à partir des logiciels de recherche Google Lens et TinEye, nous n’avons pas pu retrouver l’origine de cette photographie.
D’emblée, dans les commentaires, des internautes ont signalé que cette photo a été prise dans la ville ivoirienne d’Abidjan, plus précisément dans le quartier du Plateau.
En observant de plus près l’image, nous pouvons remarquer des indices visuels nous permettant de la situer.
Une vue du quartier du plateau à Abidjan
Il y a d’abord un panneau, au-dessus d’un immeuble, sur lequel on peut lire « Pullman » et on voit aussi d’autres buildings au loin.
Nous avons donc utilisé le logiciel de géolocalisation Google Street view pour vérifier si cette image montre bien l’Hôtel Pullman, situé à Abidjan en Côte d’Ivoire. Les images que nous avons obtenues datent de 2021.
Nous pouvons voir de nombreuses ressemblances avec l’image de la publication que nous vérifions.
Par ailleurs, comme l’a mentionné un internaute dans les commentaires de la publication, la photographie que nous vérifions montre également une vue de l’Hôtel Noom.
Situé dans le quartier du plateau à Abidjan, l’Hôtel Noom a été érigé au bord de la lagune Ebrié, une étendue d’eau saumâtre située en Côte d’Ivoire autour de laquelle est construite notamment la ville d’Abidjan.
Nous avons essayé de voir à partir de Google Street View si l’Hôtel Noom et l’Hôtel Pullman était à proximité, et pas loin de la lagune Ebrié.
La géolocalisation nous confirme bien que les deux hôtels sont proches l’un de l’autre et sont situés à proximité de la lagune Ebrié.
Article édité par Dieynaba Thiombane et Valdez Onanina.