Les rumeurs ou fausses informations ont toujours existé, mais le propagation a pris une
autre dimension avec l’émergence d’internet, des réseaux sociaux et des applications de
messagerie.
Les rumeurs peuvent émerger après un fait divers, et plusieurs raisons peuvent motiver le
partage massif des fausses informations. Certains vont créer ou propager des fausses
nouvelles en suivant un objectif, parce que leur but est de manipuler le débat public,
d’influencer l’opinion, de discréditer… On pense bien sûr à la propagande politique, mais on
trouve bien d’autres types de désinformateurs !
D’autres créent ou partagent les fausses informations parce qu’elles sont souvent
sensationnelles et qu’elles vont attirer du trafic sur sa page ou sont compte. C’est ce qu’on
appelle le clickbait (piège à clic), pemettant la chasse aux followers ou la vente de publicité
grâce à des contenus viraux (qui se propagent très vite). Souvent, on trouve derrière ces
publications une motivation économique. Disposer d’une large audience en ligne permet
d’accéder au statut envié d’influenceur et peut permettre de se faire rémunérer pour
promouvoir des produits (on rappelle à ce sujet que dans de nombreux pays, la publicité
déguisée est illégale en plus d’être immorale).
Toutefois, énormément de personnes qui partagent des informations fausses ou inexactes
ne le font pas par malveillance, mais davantage par légèreté, sans penser à mal. Parce qu’ils
ont cru l’information réelle et ont été intrigués ou choqués. Souvent aussi par que la
nouvelle leur a fait peur, comme c’était le cas lors de la pandémie de la Covid-19 avec la
diffusion de recettes miracles sur les réseaux sociaux.
Alors, ne soyez pas les complices involontaires des propagandistes et des escrocs : prenez
garde à ce que vous partagez !
Sika Gnagniko, Togo Check