L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé, à la mi-août 2024, que la variole du singe (ou Mpox) constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Cette annonce a été faite en raison de la résurgence des cas de variole du singe en Afrique.
Pour en savoir plus sur cette maladie et pour suivre l’évolution de l’épidémie en Afrique, lire notre fiche d’informations sur le sujet : Ce qu’il faut savoir sur la variole du singe
« Nous devons comprendre les schémas de transmission, les populations à risque et leur dynamique. Nous assistons à de multiples vagues d’épidémies, avec des variations dans l’épidémiologie elle-même. Mieux comprendre ces éléments permettra une utilisation plus ciblée et appropriée des vaccins limités », a indiqué Maria Van Kerkhove, directrice de la prévention des épidémies et des pandémies à l’OMS.
C’est ainsi que le 18 août 2024, le compte Facebook Soya Diagne a fait une publication annonçant le premier cas de Mpox au Sénégal.
De nombreuses occurrences de la publication apparaissent sur le réseau social (1,2,3).
Joint par Africa Check, Aissatou Anthia Touré du service communication du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) du Sénégal. nous a confirmé qu’il s’agit d’une fausse information. Même son de cloche au niveau du service de surveillance épidémiologique et post-vaccinale du même ministère.
« C’est faux. Cette information est fausse. Il n’y a pas de cas de variole du singe détecté au Sénégal », a souligné Dr Boly Diop.
Le 28 août 2024, le MSAS a publié son premier rapport sur la réponse contre l’épidémie de Mpox en 2024 au Sénégal. Ce dernier fait état de 19 cas suspects notifiés du 18 au 25 août 2024 par le système de surveillance mis en place à travers le pays. Mais aucun cas de Mpox n’avait été confirmé par les autorités sanitaires sénégalaises jusqu’à la date de la mise en ligne de cet article.
Article édité par Dieynaba Thiombane et Valdez Onanina.